Graphzine Graphzone, par Xavier-Gilles Néret

Graphzine Graphzone, par Xavier-Gilles Néret, aux Editions du Sandre et Le dernier Cri

« Faire un journal comme une œuvre d’art… Utiliser l’impression, le dessin, le texte, la composition typographique, la mise en page, comme matière pour une expression artistique. » (Loulou Picasso) « Nous souhaitions créer quelque chose d’aussi fort que le mouvement Dada… Nous n’aimions pas le graphisme traditionnel, ni les galeries… Nous formions une micro société… Nous mimions le commando terroriste… La dictature graphique, c’était de réaliser des choses sans en demander l’autorisation. » (Kiki Picasso) « Bien sûr que c’est de l’art, et autrement plus fort que toutes les impostures que l’on peut voir dans les galeries. Ces productions apparemment sans statut remettent tout en cause sans arrêt par la richesse et la quantité des images qu’elles proposent… Peut-être que l’on nous reprochera de manquer de stratégie bourgeoise. Mais un jour notre travail se verra et il aura l’efficacité d’avoir dit l’époque. » (Bruno Richard)
« Objets luxueux ou petites feuilles anthracite, les graphzines sont beaux et peaufinés. Fini les fanzines militants chiants tirés sur une ronéo pourrie. Fini la bonne parole. Place à l’expression, vive les images sales. » (André Igwal) « Des publications radicales produites en dehors de toute structure éditoriale par des passionnés. » (Pierre La Police) « C’est comme une petite exposition d’art sous la forme d’un livret imprimé. » (DeePee) « C’est un objet, un objet dont on ne se lasse pas de tourner les pages. Vous n’avez jamais vu des pages comme celles-ci. » (Delfeil de Ton) « Après, vous n’achèterez jamais plus le paquet de bandes dessinées à la con que vous lisiez d’habitude. » (Willem) « Résolument le contraire de l’apologie du commercial qui sévit partout… Puisqu’on vous dit que ce que font ces gens-là est ce qu’il se fait de mieux en matière d’Art Contemporain ! » (Jean-Christophe Menu) « Faire exprès de ne pas jouer le jeu de l’autocensure… » (Fredox) « Y5 pour les yeux, P5 pour la tête : asocial, anormal, dangereux, drogué, alcoolique, homosexuel… la totale !… » (Y5/P5) « DIY or DIE ! » (Jean-Pierre Turmel)
« Fais-le toi-même si t’es pas content. » (Kerozen)

Coédition : Le Dernier Cri
Auteur : Xavier-Gilles Néret
Nombre de pages : 160 pages
Prix : 25 euros
ISBN : 978-2-35821-129-1
Dimensions : 210 x 297
Parution : 2019

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